Là, je suis
vraiment ailleurs. Un hôtel Regency, en bordure de la mer, d’un bleu MONASTIR
comme me l’expliquait mon accompagnateur en chemin. Un quatre étoile, au même
prix que le Diplomat de Tunis. Dommage, je suis du côté port… parce que le côté
mer est magnifique, avec la piscine et une pointe de terre dorée par le soleil,
avec un bâtiment tout blanc, à l’architecture locale. C’est beau, beau, beau!
Côté
clientèle, ça ressemble cependant à un Club Med pour l’âge d’or. Je ne devrais
pas trop parler, j’en approche. Je me sens pourtant pas des leurs… ce doit être
parce que je vis avec Andréanne, encore toute jeune (Merci Andréanne xx). Je ne
sens vraiment pas encore mes 58 ans. Tant mieux! Des G.O. (ou gentils
organisateurs) viennent d’inviter plein de gens à jouer à la belotte. D’autres
préfèrent jouer aux cartes. J’en vois aussi qui sont étendus sur la plage
(l’hôtel a sa propre plage privée!) ou autour de la piscine.
J’entends
présentement une annonce au micro. Une invitation à participer à l’une ou l’autre
des activités. Un peu agaçant, mais bon. Je ne suis pas là pour ça. J’attends,
dans moins d’une heure, la visite de Karim Aouam, vice-doyen à la
Faculté de Médecine de Monastir et responsable de ma venue, en passant par Christian Mésenge, du
Département Santé de l’Université Senghor à Alexandrie. Merci à vous deux. En
attendant, je vais corriger un travail ou deux d’étudiants de mon cours de
publicité à l’Université de Montréal. Pas mal quand même… sur une terrasse au
bord de la Mer Mé. Y a pire.
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