Me voilà en Tunisie pour
la première fois. Pas trop de dépaysement toutefois, ayant visité le Maroc à
deux reprises et l'Égypte près de dix fois. Grande différence aujourd'hui? Les
rues de Tunis sont vides... le chauffeur de taxi m'explique que c'est la fête
de l'Aïd el-Kebir ou Aïd al-Adha (« Fête du
sacrifice »). C'est la fête la plus importante de l'islam. Elle a lieu le
10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman et
marque chaque année la fin du hajj, le pèlerinage à la Mecque.
La fête de l'Aïd
commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à son
Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte d'égorger son alors unique fils
Ismaël. Après son acceptation de l'ordre divin, celui-ci envoie
l'archange Gabriel qui substitue au dernier moment à l'enfant un
mouton, lequel servira d'offrande sacrificielle. En souvenir de cette
soumission totale d'Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un
animal selon les règles en vigueur, comme m'explique le garçon d'ascenseur de
l'Hôtel Diplomat, au cœur de Tunis, qui me conduit à ma chambre.
Comme j'ai fait mon cours
classique, Carthage me rappelle des récits de l'histoire antique, dont celle d'Hannibal,
né en 247-183 av. J.-C., considéré comme l’un des plus grands tacticiens
militaires de son époque. Ceci dit, je pars à la découverte du centre-ville, si
tranquille!
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